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Lettre de la présidente
Il fut un temps où la compétition scientifique stimulait la créativité dans un climat d' intéraction bénéfique et d' échange honnête entre les chercheurs.
Cette compétition positive s'est transformée au fil des ans en une véritable concurrence effrénée, mettant en péril les missions premières de la Recherche Médicale et Scientifique. Si les chercheurs, dans leur majorité, restent encore attachés à la déontologie scientifique et sont honnêtes, on assiste, de plus en plus souvent, par avidité de reconnaissance et de notoriété, à un non respect de l' intégrité, engendrant de mauvaises attitudes scientifiques.
Il est inconcevable que des chercheurs, au service de la Science et des Citoyens puissent, en toute conscience et en toute impunité, inventer, maquiller et dissimuler des résultats; plagier, usurper et s'approprier le travail des autres. Il est encore plus inconcevable que ces mêmes chercheurs puissent trouver protection et appui auprès des institutions nationales de recherche qui les hébergent et qui deviennent, de ce fait, leurs complices.
Depuis de nombreuses années, des pays du monde entier se sont penchés sur ces problèmes. En France, nous n' en sommes qu' aux premiers balbutiements et si, à la suite d’ affaires mettant en cause les instances de la Recherche, des commissions ou délégations ont été constituées, ces dernières, assujetties aux institutions qui les emploient restent vulnérables et peu efficaces.
L'ensemble de ces considérations nous a conduits à créer l' Association pour la Défense et le Respect de l'Ethique et de l' Integrité Scientifiques (ADREIS).
Les moyens actuels de diffusion, permettront de mettre à jour les comportements inacceptables de certains chercheurs qui ternissent l’image de la Recherche. Nous espérons pouvoir ainsi mettre un terme à l’étouffement volontaire opéré par les représentant d’organismes nationaux, à l’égard d'actes de mauvaise conduite scientifique caractérisés.
Nous avons déjà rencontré un écho enthousiaste de la part de plusieurs personnalités, scientifiques ou non, désireuses de nous aider dans cette lourde tâche et le Comité International que nous avons constitué sera prochainement opérationnel.
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